Le hasard des rencontres, tampopo, un peuple en petit et Géraldine Monier

mars 28, 2009 § Poster un commentaire

Il est des hasards heureux.  Dans les rues d’Avignon, il existe une galerie, dont à la fois le fonctionnement et les personnes qui y sont exposées, m’ont intéressée. La rue où elle se trouve est peu passante. Il faut la découvrir. Cette galerie porte un nom étrange, TAMPOPO.  Juste à côté de la galerie, il y a un studio d’architecture. C’est, en fait, la même maison. On s’arrête, on discute. L’une des archis s’appelle Géraldine Monier et crée des mondes minuscules, avec des personnages de matière plastique servant habituellement pour les maquettes d’architecture. Ses mondes sont ou clos quand ils sont prisonniers d’un verre retourné ou circonscrits dans des coupelles qui sont suspendues pour certaines. Je n’ai pas encore de photos à présenter de son peuple en petit, comme je l’appelle pour faire référence à une lecture récente – que je conseille au passage -, mais je promets de le faire très bientôt tellement, j’ai été à la fois charmée mais aussi très touchée par ces morceaux d’humanités artificielles qui nous permettent de nous regarder, de loin mais avec beaucoup d’acuité.
Le nom de la galerie m’intriguait. Tampopo veut dire « pissenlit » en japonais, traduction confirmée par Patrick Rebollar, mais c’est surtout le titre d’un film « culte » et que, je ne connaissais pas jusque là. En voici un extrait :

J’aime ces hasards qui me parlent, qui m’entraînent sur des chemins inconnus, des rencontres fortuites qui cette fois-ci avait lieu à la fois avec une oeuvre plastique et sa créatrice mais aussi avec un certain aspect du cinéma. Coup double.

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